Michel Platini

Biographie

Sur les traces de son son père Aldo, capitaine de l'équipe de football de l'AS Jovicienne, le jeune Platini, comme de nombreux garçons de son jeune âge, joue au ballon pendant que son père s'entraîne. Après être passé dans les catégories jeunes, il intègre l'équipe première dés l'âge de seize ans. Beaucoup doute de sa faculté à tenir toute la rencontre en Promotion Honneur.

Débuts pro à Nancy

Parrallèlement, il évolue également avec les Juniors et qualifie son équipe pour la demi-finale de la Coupe Gambardella en janvier 1971 au dépens de Metz, grand favori. Par la suite, il rejoint le club de Nancy. Titulaire indiscutable avec l'équipe réserve, il se voit offrir sa chance chez les professionnels lors la saison 1972-1973, à sept journées de la fin du Championnat. Il disputa son premier match officiel contre Nîmes à Marcel Picot, le 2 mai 1973. Titulaire dés le coup d'envoi au poste d'ailier gauche avec le numéro 11, il participa à la victoire des siens (2-1). Cette saison là, il disputa 4 rencontres et marqua ses deux premiers buts.

Dés l'année suvante, il intégra définitivement le groupe en disputant une vingtaine de rencontres. A la fin du Championnat 1975, il est retenu en juin par le Bataillon de Joinville pour défendre les couleurs de l'équipe de France Militaire, dont il sera la capitaine. Le jour de ses 20 ans, il marqua deux buts contre l'Ile Maurice. C'est à cette époque qu'il se lia avec Olivier Rouyer, son partenaire à Joinville mais aussi à Nancy. C'est avec ces mêmes Nancéens que Michel décroche son premier trophée, un titre de Champion de France de seconde division.

Michel en Bleu

En 1976, il est retenu pour la première fois en équipe de France par Michel Hidalgo. Les Bleus affrontent au Parc des Princes la Tchécoslovaquie en vue de la préparation de la Coupe du Monde 1978.

L'année suivante, en 1977, il termine à la troisième place au Ballon d'Or. Tout ça semble sourire à Michel qui est désormais le sportif préféré des français. Sur le plan privé, c'est également le bonheur puisqu'il se marie cette année-là. Avec 25 buts à son compteur, il hisse Nancy à la quatrième place du Championnat. Quant aux Bleus, c'est l'explosion de joie de tout un peuple après la victoire contre la Bulgarie qui expédie la France en Coupe du Monde. Michel marqua le deuxième but (victoire 3-1).

Victoire en Coupe de France

En 1978, Michel remporte son premier grand trophée : la Finale de la Coupe de France avec Nancy ! Il reste encore une saison à Nancy avant de rejoindre Saint-Etienne en 1979. Il évoluera trois saisons avec "les verts". avec qui il remporta le Championnat de France en 1981. Par deux fois, il échoua en Finale de la Coupe de France en 1981 et 1982.

Les performances de Michel attisent les convoitises et les plus grands clubs lui font les yeux doux. C'est la Juventus de Turin qui décrocha la timbale en recrutant le français en 1983. Pour sa première saison en Italie, Michel décrocha le Calcio avec au passage le titre de Meilleur buteur. La Juventus remporta également le Mondial des Clubs mais s'inclina en Finale de la Ligue des Champions. Il se vit logiquement décerné le trophée du Ballon d'or.

Année 84 de rêve !

La saison 1983-1984 restera comme la plus accomplie pour le numéro 10 tricolore : Championnat d'Italie, meilleur buteur, la Juventus brille également sur le plan Européen avec sa victoire dans la Coupe des Coupes (désormais Coupe de l'UEFA) et la Super Coupe. Mais on retiendra surtout la victoire des Bleus à l'Euro 1984, offrant à la France son premier trophée. Auteur de neufs buts tout au long de la compétition, il établit un nouveau record toujours en activité ! Pour la seconde année consécutive, il décrocha le Ballon d'Or.

En 1985, Michel remporta l'un des rares trophées qu'il marquait à son palmarès : la Ligue des Champions dont il termina meilleur buteur de la compétition. Il remporta à nouveau le Ballon d'Or, son troisième en trois ans. Il remporta son deuxième Championnat d'Italie en 1986. Il joua une dernière saison en 1986-1987 et mit un terme à sa carrière.

Platini sélectionneur

Près d'un an après l'arrêt de sa carrière professionnel, il remplace Henri Michel au poste de sélectionneur de l'équipe de France, le 1er novembre 1988. Il récupère une équipe de France bien mal engagée lors des qualifications pour la Coupe du Monde 1990 et ne parvint pas à inverser la tendance. Lors des qualifications de l'Euro 1992, il remporte tous ses matches et la France termine première de son groupe (8 victoires sur 8 dont 1 en Espagne et 1 en Tchécoslovaquie). Les Bleus enchaînent les victoires et établissent un nouveau record avec 19 matches sans défaites. Toutefois, les rencontres amicales avant l'Eruo ne sont pas bien convaincantes. Les Bleus se font éliminés dés le premier Tour de l'Euro 1992. Michel démissionne en juillet 1992.

Lors des Jeux Olympiques d'Albertville 1992, il est le dernier porteur de la flamme Olympique. Coprésident du comité d'organisation du Mondial 1998 avec Fernand Sastre, il peut savourer le sacre de l'équipe de France. Il a ensuite des fonctions de conseillers auprès de la FIFA avant de prendre les commandes de cette institution le 26 janvier 2007.